Hauts-de-Seine : il tue sauvagement sa femme, deux ans seront nécessaires pour identifier son cadavre
Posted 14 mars 2023 by: Admin
Le 31 août 2017, deux femmes découvrent des ossements humains calcinés à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine. La découverte a eu lieu sur les bords du chemin de Poiriers à Vernouillet, dans les Yvelines. Au début, la petite taille de la victime laisse penser qu’il s’agit de Maëlys, qui a été enlevée puis tuée par Nordahl Lelandais.
Cependant, il s’agit d’Anne-Marie, une femme de 67 ans. Les enquêteurs ont finalement réussi à identifier la victime grâce à l’aide de son époux Philippe, qui a signalé sa disparition et a inscrit son ADN dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (ENAEG). Après avoir donné plusieurs versions différentes, Philippe a finalement avoué avoir tué sa femme.
Lors de son interrogatoire, Philippe a raconté le jour du meurtre. Il a expliqué que sa femme s’était réveillée « hystérique » le 22 août 2017 et l’avait étranglé. Philippe a alors riposté et l’a étranglée à son tour. Ensuite, il a coupé la carotide de sa femme pour la laisser se vider de son sang dans la baignoire. Il est ensuite allé acheter des produits nettoyants et des sacs de gravats avec la carte bancaire de sa femme.
Plus tard, il a découpé le corps de sa femme avec un couteau et une scie manuelle pour éviter qu’elle soit identifiée. Il a également retiré ses dents à l’aide d’un marteau et coupé ses empreintes digitales aux ciseaux. Il a ensuite chargé les sacs contenant le corps dans sa voiture et est allé les déposer sur les bords du chemin de Poiriers.
Pendant deux ans, Philippe a changé de version à plusieurs reprises et a envoyé des messages depuis le portable de sa femme pour faire croire à une disparition volontaire. Il a également utilisé sa carte bancaire et retiré environ 25 000 euros du compte de sa femme.
Le verdict de la cour d’assises des Yvelines a été rendu le vendredi 10 mars et Philippe a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Les experts ont également souligné que la version de Philippe selon laquelle sa femme l’aurait étranglé n’était pas possible, car il aurait eu des traces sur le cou, ce qui n’était pas le cas selon le rapport médical de son hospitalisation. De même, la version selon laquelle sa femme s’est vidée de son sang dans la salle de bain est impossible.