« Dégoût » : les accusatrices de PPDA s’étranglent face aux propos de Frédéric Beigbeder en pleine promo
Posted 4 avril 2023 by: Admin
Le lundi 3 avril 2023, Frédéric Beigbeder était invité sur France Inter pour parler de son dernier essai intitulé « Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé ». Cependant, certaines de ses déclarations ont suscité l’indignation des accusatrices de Patrick Poivre d’Arvor. En effet, l’écrivain a exprimé son mécontentement quant à la reconnaissance dont il bénéficie pour son engagement contre les violences sexistes.
Il a souligné le fait qu’il avait écrit deux livres sur le sujet avant que le mouvement #MeToo ne soit lancé, en 2000, l’un dénonçant les violences sexistes dans le milieu du mannequinat, l’autre parlant des oligarques russes qui achètent des filles mineures pour les violer. Il a alors affirmé qu’il devrait être honoré pour son engagement comme Annie Ernaux, en étant admis au Panthéon après sa mort.
Frédéric Beigbeder a également évoqué le Prix Nobel de littérature d’Annie Ernaux, qui avait déclaré vouloir « venger son sexe, venger sa race ». Selon lui, il est regrettable qu’elle ait exprimé ce sentiment lors de la réception de cette prestigieuse récompense.
Suite à ces déclarations, certaines des femmes qui accusent Patrick Poivre d’Arvor de viol ou d’agression sexuelle ont tenu à répondre à Frédéric Beigbeder. En effet, ce dernier est impliqué dans l’un des témoignages contre PPDA. Bénédicte Martin avait en effet accusé l’ancien journaliste de l’avoir embrassée contre son gré, et Frédéric Beigbeder lui avait alors répondu que c’était normal puisqu’elle était une femme.
Sur Twitter, Bénédicte Martin a déclaré que son éditeur avait jeté des billets sur la table d’un café pour la convaincre de l’embrasser. Cécile Delarue, quant à elle, a jugé que Frédéric Beigbeder était impliqué dans deux des plus grands scandales de violences sexuelles dans le milieu littéraire (Matzneff et PPDA) et qu’il se permettait encore de ridiculiser la lutte des femmes pour être entendues et respectées. Elle a conclu son message par le mot « dégoût ».