Fixé à 3 % début 2024, le taux du livret A avait déjà suscité de nombreuses spéculations quant à une baisse attendue. Depuis le 1ᵉʳ août, il a été ramené à 1,7 % net, une diminution drastique de 2,4 points qui restera en vigueur jusqu’au 1ᵉʳ février 2026. Cette révision, directement liée à la décrue de l’inflation, réduit considérablement l’intérêt de ce placement phare, pourtant détenu par plus de 55 millions de Français. Pour de nombreux épargnants, la question est désormais simple : où placer son argent pour éviter une rémunération trop faible ?

En 2026, le LEP devient l’épargne la plus rentable

Le Livret d’épargne populaire (LEP) va se hisser en tête des placements sécurisés. Son taux doit toujours rester supérieur d’au moins 0,5 point à celui du livret A, ce qui lui garantit une avance systématique. Avec un livret A gelé à 1,7 %, le LEP offre ainsi un rendement tournant autour de 3 % pour 2026. Destiné aux ménages modestes, il combine sécurité, protection contre l’inflation et rémunération supérieure. Un trio gagnant qui explique son succès croissant, malgré des conditions de revenus à respecter pour y accéder.

Un livret très sollicité malgré une forte baisse de son taux

Après son pic historique à 6,1 % en février 2023, le LEP a suivi la baisse de l’inflation : 5 % en août 2023, 4 % en février 2024… puis 2,7 % récemment, une chute logique mais moins sévère que celle du livret A. Malgré cet ajustement, le LEP reste le produit le plus attractif de son catégorie. Les chiffres de la Banque de France montrent d’ailleurs une explosion du nombre de détenteurs, preuve de son intérêt auprès des foyers éligibles.

Ce que rapporte réellement le LEP

Même à 2,7 %, le LEP continue de produire des gains appréciables :

• 1 000 € épargnés → 27 € par an

• 5 800 € (montant moyen) → 156 € par an

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• 10 000 € (plafond) → 270 € par an

Un rendement sans risque, net d’impôts et supérieur à celui du livret A, qui ne rapporterait que 170 € par an au plafond actuel.