Affaire Jubillar : « Il ne reste que les os, elle s’est urinée dessus », les révélations glaçantes d’une témoin

Posted 1 octobre 2025 by: Admin
Quatre ans après la disparition de Delphine Jubillar, l’affaire continue de passionner l’opinion publique et de diviser les observateurs.
Au cœur du Tarn, entre révélations glaçantes et zones d’ombre persistantes, la justice tente encore de faire toute la lumière sur ce drame qui hante les mémoires depuis décembre 2020. En cette froide nuit de décembre, la jeune infirmière et mère de famille disparaît mystérieusement. Rapidement, les regards se tournent vers son compagnon, Cédric Jubillar, considéré comme le suspect numéro un. Malgré les recherches intenses, aucun corps n’est retrouvé, laissant la justice s’appuyer sur des témoignages, des indices fragmentaires et des comportements jugés troublants. Lors des audiences, le prévenu adopte une attitude provocatrice, attisant la douleur de la famille de Delphine et nourrissant l’intérêt médiatique.
Un procès scruté à la loupe
Le 29 septembre 2025 marque un tournant avec l’audition de Dominique Alzéari, ancien procureur de Toulouse. Sa conférence de presse de 2021, accusée par la défense d’avoir influencé l’opinion publique contre Cédric, est au cœur des débats. Le magistrat reconnaît des “approximations” mais réfute toute collusion avec les médias, insistant sur la nécessité de replacer ses propos dans leur contexte. Cette intervention est cruciale, car elle pourrait peser dans l’évaluation de la régularité de la procédure.
Le témoignage accablant d’une ex-compagne
Un autre élément renforce les soupçons autour de Cédric Jubillar : le témoignage de son ancienne compagne, Justine C. En juillet dernier, elle a livré devant la cour un récit glaçant. Elle affirme que l’accusé lui a avoué avoir étranglé Delphine, mimant même le geste du bras autour du cou. Elle décrit avec précision les détails de ces confidences : l’état du corps, les précautions prises pour déplacer la dépouille, et la dissimulation du cadavre.
Des révélations troublantes sur les circonstances
Selon Justine, Cédric aurait choisi un lieu isolé, repéré de longue date, pour cacher le corps. Elle rapporte aussi ses propos glaçants : “Il ne restait que les os et rien ne pouvait le relier à elle.” Ces déclarations, si elles venaient à être confirmées, pourraient représenter une pièce maîtresse dans l’accusation. Mais elles sont contestées par la défense, qui dénonce des contradictions et un témoignage difficile à corroborer matériellement.
L’ombre d’un autre suspect
Au-delà de la figure centrale de Cédric Jubillar, un autre nom revient avec insistance : celui de Jean, présenté comme “l’amant de Montauban”. Amateur de pratiques sexuelles extrêmes et actif sur des forums obscurs du darknet, il incarne une piste parallèle. Pour certains, il aurait pu échapper aux radars de l’enquête, malgré un profil jugé inquiétant. Cette hypothèse entretient encore aujourd’hui les doutes et alimente les spéculations autour d’un dossier complexe et sulfureux.
Entre contradictions judiciaires, révélations intimes et pistes multiples, l’affaire Jubillar demeure enveloppée de mystères. La justice cherche à trancher entre une accumulation d’indices troublants et l’absence de preuves matérielles irréfutables. Quatre ans après la disparition de Delphine, le Tarn reste marqué par ce drame, et la France entière retient son souffle dans l’attente d’un verdict qui dira, peut-être enfin, où s’arrête la vérité et où commence l’ombre des suppositions.