Attention à cette amende de 135 € qui menace des millions de conducteurs cet hiver

Posted 19 décembre 2025 by: Admin #Actualité

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Chaque année, à l’approche de l’hiver, la question revient comme un refrain chez les automobilistes. Faut-il vraiment équiper son véhicule pour la neige quand on ne vit pas à la montagne ?

Entre tolérance supposée et règles mal connues, beaucoup sous-estiment une obligation pourtant bien réelle, aux conséquences parfois plus lourdes qu’il n’y paraît.

Depuis le 1er novembre et jusqu’au 31 mars, la Loi Montagne s’applique dans de nombreuses communes classées en zone montagneuse. Entrée en vigueur en 2021, elle impose aux conducteurs de disposer d’un équipement adapté aux conditions hivernales. Concrètement, il s’agit de pneus hiver, de pneus quatre saisons homologués ou, à défaut, de chaînes ou chaussettes à neige prêtes à être installées. Inutile de les monter en permanence, mais elles doivent être immédiatement utilisables en cas de contrôle ou de chute de neige.

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Dans la pratique, beaucoup d’automobilistes prennent connaissance de cette obligation sur le tard. Un panneau à l’entrée d’une commune, une discussion improvisée sur une aire de repos ou à la station-service avant de monter en altitude suffisent parfois à créer la surprise. La Loi Montagne ne concerne pourtant pas uniquement les stations de ski, mais aussi de nombreuses zones rurales ou périurbaines exposées aux conditions hivernales.

Une amende prévue… mais une application souple

Sur le plan légal, le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende pouvant atteindre 135 euros, sans retrait de points. Dans certaines situations, notamment lorsque les conditions météo rendent la circulation dangereuse, le véhicule peut également être immobilisé. Toutefois, dans les faits, les sanctions restent rares. Pour la quatrième année consécutive, aucun dispositif répressif systématique n’a réellement été déployé, les forces de l’ordre privilégiant l’information et la prévention.

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Si les contrôles se traduisent le plus souvent par des rappels à la réglementation ou des interdictions ponctuelles de circulation, cette indulgence ne constitue pas une garantie. Miser sur l’absence de sanction reste un pari risqué, surtout lorsque la météo se dégrade brutalement. Une chute de neige imprévue ou du verglas peuvent transformer une simple négligence en véritable problème.

L’assurance, le véritable point sensible

Le principal risque ne se situe pas toujours du côté des forces de l’ordre, mais chez les assureurs. En cas d’accident dans une zone soumise à la Loi Montagne, l’absence d’équipement peut peser lourd. L’assureur peut considérer que le conducteur n’a pas respecté ses obligations légales, entraînant une réduction, voire un refus d’indemnisation. Certains contrats vont même jusqu’à prévoir une résiliation en cas de manquement jugé grave.

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Face à ces enjeux, les associations de consommateurs et plusieurs compagnies d’assurance appellent à la vigilance. Il est fortement conseillé de relire attentivement son contrat avant la saison hivernale, en particulier pour les automobilistes amenés à traverser régulièrement des zones concernées. Une simple ligne dans les conditions générales peut faire toute la différence en cas de sinistre.

Au-delà des amendes ou des litiges administratifs, la Loi Montagne répond avant tout à un objectif de sécurité. Pneus hiver et équipements spécifiques améliorent nettement l’adhérence sur la neige et le verglas, réduisant considérablement les risques de perte de contrôle. Sur une route sinueuse, un col ou un axe mal dégagé, cet équipement peut éviter des situations critiques.

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