Bébés de 12 mois : vers un nouveau vaccin contre la varicelle obligatoire en France ?
Posted 11 décembre 2025 by: Admin
Alors que la varicelle est depuis longtemps considérée comme une maladie infantile bénigne, la Haute Autorité de santé a décidé de réévaluer sa stratégie vaccinale.

En 2025, l’institution analysera l’opportunité d’introduire une vaccination généralisée chez les nourrissons, à la lumière de nouvelles données internationales jugées déterminantes.
La varicelle reste l’une des infections virales les plus courantes chez l’enfant, très contagieuse et généralement bénigne mais non dépourvue de complications. Elle correspond à la primo-infection par le VZV, un virus de la famille des herpès. Après l’épisode aigu, ce virus persiste dans les ganglions nerveux et peut se réactiver plus tard sous forme de zona, notamment en cas de baisse de l’immunité.
Pourquoi relancer aujourd’hui le débat vaccinal ?
Depuis vingt ans, les autorités sanitaires françaises ont toujours refusé d’instaurer une vaccination généralisée contre la varicelle. Les avis rendus en 2004 et 2007 concluaient qu’un tel programme n’apportait pas d’avantage suffisant en santé publique, privilégiant uniquement la vaccination des personnes à risque ou non immunisées. Mais l’accumulation de données issues de pays ayant adopté la vaccination infantile change désormais la perspective.
Les nouvelles données internationales au cœur de la réflexion

Ces informations « en vie réelle », collectées sur plusieurs années, montrent l’impact d’une vaccination systématique chez les tout-petits. Elles justifient aujourd’hui une réévaluation complète de la stratégie française, centrée sur les nourrissons de 12 mois et plus. La HAS souhaite déterminer si les bénéfices observés à l’étranger pourraient être transposés au contexte national sans déséquilibre sanitaire ou épidémiologique.
À qui s’adresseront ces futures recommandations ?
Le résultat de cette analyse sera destiné aux pouvoirs publics, qui devront décider d’une éventuelle modification du calendrier vaccinal. La dimension politique et organisationnelle est essentielle, car elle conditionne la mise en œuvre d’un programme national aussi structurant.







