Brigitte Bardot décédée à 91 ans : causes, enfant, héritage, combats et réactions
Posted 28 décembre 2025 by: Admin
Icône planétaire du cinéma français et figure centrale de l’émancipation féminine, Brigitte Bardot s’est éteinte à l’âge de 91 ans. Retirée de la vie publique depuis des décennies, elle aura jusqu’au bout assumé une existence faite de ruptures radicales, d’engagements absolus et de choix souvent incompris, mais toujours fidèles à ses convictions.
Une disparition qui clôt un chapitre majeur du XXᵉ siècle

La mort de Brigitte Bardot marque la disparition de l’un des derniers mythes vivants du cinéma mondial. À 91 ans, l’ancienne actrice s’est éteinte paisiblement, après des années de retrait volontaire, loin des plateaux et des mondanités. Les causes exactes de son décès n’ont pas été détaillées, conformément à la discrétion qu’elle revendiquait depuis longtemps sur sa santé et sa vie privée.
De muse du cinéma à militante infatigable

Adulée dans les années 1950 et 1960, Brigitte Bardot a bouleversé les codes du féminin, imposant une liberté de ton et de corps inédite. Au sommet de sa gloire, elle choisit pourtant de quitter définitivement le cinéma, refusant un univers qu’elle jugeait trop violent et destructeur. Cette rupture marque le début d’une seconde vie, entièrement consacrée à la défense des animaux, un combat qu’elle mènera avec une détermination sans faille.
Une cause devenue le cœur de son existence

Dès les années 1980, Bardot concentre toute son énergie sur la protection animale. Elle fonde en 1986 la Fondation Brigitte Bardot, qui deviendra le pilier de son engagement. Campagnes contre le massacre des bébés phoques, dénonciation de la maltraitance, prises de position radicales : pour elle, ce combat était non négociable, quitte à s’attirer critiques et polémiques.
Un héritage transmis intégralement à sa fondation

Au moment de préparer sa succession, Brigitte Bardot fait un choix sans ambiguïté. L’intégralité de son patrimoine est léguée à sa fondation, de son vivant. Maison de campagne de Bazoches, droits d’auteur de ses livres, revenus liés à son image et usufruit de La Madrague : tout est destiné à financer la cause animale, qu’elle estimait plus importante que toute transmission familiale.
Le rôle discret de Bernard d’Ormale

Dans cette seconde partie de sa vie, Bardot partage son quotidien avec Bernard d’Ormale, qu’elle épouse en 1992. Compagnon fidèle et soutien constant, il respecte ses choix radicaux, notamment celui de faire de sa fondation l’unique héritière de son œuvre matérielle et symbolique.
Un fils longtemps tenu à l’écart

Cet héritage aurait pu revenir à son fils unique, Nicolas Charrier, né de son union avec l’acteur Jacques Charrier. Mais la relation mère-fils fut l’une des plus douloureuses de sa vie. Brigitte Bardot n’a jamais dissimulé combien cette maternité non désirée l’avait profondément affectée, tant sur le plan psychologique que personnel.
Des paroles qui ont choqué durablement

Dans plusieurs entretiens et écrits, notamment son autobiographie Initiales B.B, Bardot a tenu des propos d’une brutalité rare sur cette période. Elle évoquait un épuisement total, une détresse morale et un sentiment d’enfermement, allant jusqu’à formuler des phrases restées comme les plus controversées de sa carrière. En 2018, dans un entretien à Paris Match, elle reconnaissait ne pas avoir été en état d’assumer une maternité à ce moment-là.
Une relation apaisée avec le temps

Malgré une condamnation judiciaire pour atteinte à la vie privée, ayant conduit à une indemnisation financière, les relations entre Brigitte Bardot et son fils se sont adoucies avec les années. Nicolas Charrier, installé en Norvège, venait lui rendre visite régulièrement. L’actrice reconnaissait également l’existence de ses petites-filles et arrière-petits-enfants, évoquant enfin une forme de réconciliation tardive.
Le souvenir qu’elle voulait laisser

Proche de Alain Delon, Brigitte Bardot souhaitait avant tout être retenue pour son combat. Elle voulait que l’on se souvienne d’elle comme d’une femme ayant mis en lumière le lien profond entre humanité et animalité, dénonçant la domination de l’homme sur le vivant. Dans son dernier livre, Larmes de combat, elle affirmait que son âme serait enfin en paix si cette cause survivait à sa disparition.
Une mort en cohérence avec toute une vie
En léguant sa fortune à la cause animale plutôt qu’à sa descendance, Brigitte Bardot a prolongé jusque dans la mort la logique de son existence. Une vie faite de choix radicaux, de ruptures assumées et d’un engagement total, parfois excessif, souvent dérangeant, mais toujours sincère. Avec sa disparition, c’est une certaine idée de la liberté, indocile et sans compromis, qui s’éteint avec elle.







