Daniel Guichard ne veut plus porter plainte et appelle à faire justice soi-même : « Je me suis inscrit dans un club de… »
Posted 27 octobre 2025 by: Admin
À presque 77 ans, Daniel Guichard exprime un profond désenchantement à l’égard des institutions. Invitée aux « Incorrectibles », sa prise de parole sur le tir et la justice révèle la peur d’un artiste éprouvé par l’insécurité ressentie, et l’évolution d’un discours déjà entendu sur d’autres plateaux médiatiques.
Daniel Guichard affirme ne plus croire en la justice, qu’il juge trop laxiste face à la montée de la délinquance. À l’antenne, le chanteur explique que l’absence de réponses efficaces des institutions l’a poussé à chercher d’autres moyens pour se sentir protégé. Son constat n’est pas seulement personnel : il renvoie à une défiance plus large vis-à-vis des pouvoirs publics.
Le chanteur confie s’être inscrit dans un club de tir et suivre des leçons depuis plusieurs années. Il insiste : il ne prône ni la violence ni le port d’armes, mais revendique le droit de se défendre et de se sentir en sécurité chez lui. Ce geste, pour lui, relève d’une précaution face à ce qu’il perçoit comme une incapacité collective à garantir la sécurité des citoyens.
Entre peur et retenue morale
Sur le fond, Daniel Guichard tempère ses propos : « Je ne suis pas un violent », répète-t-il, cherchant à dissocier son apprentissage du tir d’un appel à l’illégalité. Sa posture traduit la contradiction d’un individu effrayé par certains faits divers, déterminé à protéger ses proches tout en restant conscient des implications morales et juridiques de l’usage des armes.
L’artiste ne se contente pas de dénoncer la justice : il critique aussi la police, qu’il accuse d’une forme de découragement institutionnel. « On vous demande si vous voulez vraiment porter plainte, parce que ça ne servira à rien », rapporte-t-il, décrivant une impression d’impuissance policière face à des récidivistes rapidement remis en liberté. Ce témoignage alimente le sentiment d’abandon ressenti par certains citoyens.
Des propos déjà tenus dans d’autres médias
Ces déclarations ne sont pas inédites : Daniel Guichard avait déjà évoqué ses leçons de tir sur le plateau de Touche pas à mon poste en 2022. Il y avait alors exprimé la même logique de défense extrême en dernier recours, admettant que, dans une situation désespérée mettant en danger ses proches, il pourrait agir de façon irréversible. Une évolution de pensée qu’il explique par le contexte actuel, selon lui plus dangereux.
Les propos du chanteur mettent en lumière une tension difficile à trancher : où s’arrête la légitime défense et où commence l’acte répréhensible ? Pour l’opinion publique, la question demeure sensible : comment concilier l’angoisse individuelle de protection et le respect d’un cadre légal qui interdit les comportements punitifs ? Le débat renvoie à des enjeux sociaux et juridiques profonds.









