Gérard Jugnot, cet acteur emblématique du cinéma français, a récemment accordé une interview exclusive à RTL, dévoilant des aspects intimes de sa vie et de sa carrière. À l’âge de 71 ans, celui qui a marqué les esprits dans des films cultes tels que « Les Bronzés » et « Les Choristes » s’est livré sans détour sur sa vision de la retraite et son rapport à l’argent.
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Alors que la réforme des retraites soulève de vives tensions en France, Gérard Jugnot apporte un éclairage singulier sur cette question sensible. Avec une passion débordante pour son métier, comparable à celle d’Évelyne Dhéliat pour la présentation météo, l’acteur exprime son indéfectible attachement à son art, le cinéma.
Une passion dévorante pour le cinéma
« Il faudra qu’on m’arrête », a-t-il déclaré sans ambages, ajoutant : « Dans les métiers de passion, la retraite correspond à la retraite de Russie, à la débâcle ». Ces propos témoignent de l’intensité de son amour pour le septième art, une flamme qui brûle en lui depuis des décennies.
Gérard Jugnot touche certes une retraite, mais celle-ci lui semble bien modeste au regard de sa contribution exceptionnelle au cinéma français. « Une petite retraite par rapport à ce que j’ai donné », confie-t-il avec une pointe d’amertume.
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Des habitudes de consommation éthiques
Au-delà de ces réflexions sur sa carrière et la retraite, Gérard Jugnot s’est également confié sur ses habitudes de consommation. Dans une interview accordée à Télé Star en septembre 2021, l’acteur avait évoqué sa façon de dépenser sa retraite avec une certaine éthique. Priorisant le confort et la responsabilité, il se tourne volontiers vers des marques françaises et des produits bio locaux, une manière pour lui de conjuguer plaisir personnel et soutien à l’économie locale.
L’importance de la famille
L’aspect familial n’est pas en reste dans les préoccupations de Gérard Jugnot, qui a abordé l’éducation de son fils, Arthur. Loin de vouloir le plonger dans un monde de privations pour lui enseigner la valeur du travail, l’acteur a plutôt choisi de lui inculquer l’importance de la persévérance et de l’effort personnel.
« Je ne manquais de rien. Je n’allais pas l’obliger à manger des pâtes tous les jours et à loger dans une chambre de bonne pour lui inculquer le goût de l’effort. Je lui ai en revanche inculqué que les plus grandes satisfactions de sa vie viennent de son propre travail, de sa persévérance, pas du tout du privilège d’être fils de… »