Il tabasse sa sœur de 18 ans jusqu’au sang car il l’a vue avec un garçon

Posted 30 septembre 2025 by: Admin
À Perpignan, un procès a mis en lumière une affaire familiale qui a viré au drame. Un homme accusé d’avoir roué de coups sa sœur a nié les faits, se retranchant derrière son rôle de « grand frère protecteur ».
Les témoignages accablants et son passé judiciaire ont conduit la justice à prononcer une peine ferme. Le 18 septembre 2025, la police intervient sur le parking du palais des congrès de Perpignan. Une jeune femme ensanglantée et couverte de contusions accuse son frère de l’avoir frappée violemment. Selon des témoins, il aurait menacé le petit ami de sa sœur avant de s’acharner sur elle : coups de pied, coups de poing et sa tête frappée à plusieurs reprises contre le sol. L’un d’eux raconte : « J’ai cru qu’il allait la tuer ».
La défense du prévenu : « Je dois protéger ma sœur »
Devant le tribunal, l’accusé nie toute violence et se présente comme un protecteur : « J’ai vu ma petite sœur avec un garçon, j’étais en colère, c’est normal… Mon père n’est plus là, c’est moi l’homme de la maison. » Mais le président du tribunal lui rappelle son casier : il est déjà sous sursis probatoire renforcé pour des violences commises… sur sa propre mère.
Un comportement inquiétant
Le procureur pointe une attitude menaçante et irresponsable : « Il a tenté d’empêcher sa sœur de porter plainte, le tout en état d’ivresse. Et son conseiller de probation souligne qu’il ne répond pas aux convocations et ne cherche ni soins ni emploi. » Pour l’accusation, l’homme représente un danger pour ses proches.
Une condamnation lourde
Face aux faits rapportés, la justice tranche sans indulgence : 15 mois de prison ferme avec révocation d’un précédent sursis de 6 mois, et interdiction d’entrer en contact avec sa sœur durant 3 ans. À l’énoncé de la peine, le prévenu tombe des nues : « Quoi ? Je vais en prison ? Je vais faire appel. »
Un cas emblématique des violences intrafamiliales
Cette affaire illustre la difficulté à traiter les violences commises au sein même des familles, où la peur et la culpabilité peuvent empêcher les victimes de témoigner. Malgré la défense du « frère protecteur », les juges ont estimé que son comportement relevait d’une brutalité grave et répétée. Un signal fort envoyé par la justice contre ce type de violences trop souvent tues.