Laure et Florent Manaudou ont été naturellement choisis comme symboles forts pour les Jeux Olympiques de Paris, après avoir tous deux gravé leur nom dans l’histoire de la natation.
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Laure a initié ce legs familial en 2004 à Athènes, et Florent a suivi avec un triomphe à Londres en 2012. Leur rôle de porteurs de la flamme olympique, à Athènes pour Laure et à Marseille pour Florent, incarne leur statut de héros sportifs nationaux.
Florent, en particulier, a surpris et ému lorsqu’il a remporté le bronze au 50m nage libre à Paris, un moment de forte émotion pour sa sœur.
Les Défis de la Gloire
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La médaille d’or de Laure à Athènes l’a propulsée sous les feux des projecteurs à seulement 17 ans, une transition vers la célébrité qu’elle a trouvée déstabilisante.
« Ça a été très compliqué après Athènes », confie-t-elle lors d’une interview croisée avec Marie-José Pérec pour Le Parisien. Sans guidance appropriée, elle a dû naviguer dans les tumultes de la célébrité précoce, ce qui a affecté personnellement toute sa famille.
La carrière de Laure a également été marquée par une épreuve personnelle sévère lors de la publication non consentie de ses photos intimes. Ces événements ont eu un impact dévastateur, la laissant isolée et vulnérable.
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Dans son autobiographie, « Entre les lignes », elle détaille les manipulations et les abus de confiance subis, des révélations qui ont conduit à des démarches judiciaires. « Quand il y a eu les photos sur internet, ça a été l’enfer », partage-t-elle, soulignant la brutalité de l’exposition médiatique à un si jeune âge.