Juste avant son euthanasie, un homme livre un témoignage « bouleversant » et explique son choix

Posted 24 avril 2025 by: Admin #Témoignages

Face à l’inéluctable avancée de la maladie de Parkinson, Pierre Cousein a choisi de reprendre le contrôle. À 48 ans, cet informaticien français a décidé de recourir à l’euthanasie en Belgique, mettant ainsi fin à un long combat physique et moral. Son témoignage, bouleversant, interpelle sur la dignité et l’accompagnement en fin de vie.

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Diagnostiqué il y a dix ans, Pierre Cousein vit depuis sous le joug d’une pathologie dégénérative sans retour possible. Le Parkinson, en plus de réduire progressivement sa mobilité, a aussi détérioré son équilibre psychologique. Fatigue, douleurs, perte d’autonomie : la maladie s’est immiscée dans chaque recoin de son quotidien, l’éloignant peu à peu de ce qu’il était.

Le poids de cette souffrance l’a conduit à envisager une autre voie : celle d’une mort choisie, encadrée médicalement, pour clore une existence dont la qualité s’amenuisait à vue d’œil.

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Un choix assumé, entouré par les siens

Ce jeudi 24 avril, Pierre mettra fin à sa vie en Belgique, un pays qui autorise l’euthanasie dans un cadre strict et encadré. Il ne sera pas seul. Ses proches, informés de sa décision depuis plusieurs semaines, l’accompagneront jusqu’au dernier instant.

Interrogé sur le plateau de l’émission C à vous, Pierre a confié avoir trouvé une forme d’apaisement dans cette décision. « J’ai reçu de l’amour, de l’affection, du soutien », explique-t-il avec émotion, soulignant que cette annonce lui a permis de se reconnecter à l’essentiel : les autres.

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Un dernier voyage empreint d’humanité

Paradoxalement, c’est dans la perspective de la fin que Pierre dit avoir retrouvé un souffle de vie. Il décrit une libération des non-dits, un apaisement face aux tabous qui entourent la mort. Cette ouverture lui a permis de se rapprocher de personnes qu’il n’avait pas vues depuis longtemps.

« J’ai revu mon cousin, on a refait des choses ensemble », confie-t-il, évoquant avec tendresse les derniers instants partagés. Son témoignage dévoile un regard transformé sur la fin de vie, non plus comme une rupture, mais comme une faim de liens, de lumière, de partage.

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Un message fort sur la dignité en fin de vie

Pierre ne se pose pas en militant, mais son témoignage est éminemment politique. Il questionne notre rapport à la souffrance, à l’accompagnement, à la liberté de choisir sa fin. Son passage à la télévision a suscité une vague d’émotion et de soutien sur les réseaux sociaux, preuve que ses mots résonnent bien au-delà du cadre personnel.

Ce choix, aussi bouleversant soit-il, ouvre un débat nécessaire sur la place du patient dans les décisions qui engagent son corps et sa dignité. Pierre n’a pas fui la mort : il l’a apprivoisée, l’a rendue supportable, presque douce, en la plaçant sous le signe de l’amour.

Le 24 avril, Pierre partira comme il l’a voulu : libre, digne, entouré. Une fin choisie, mais surtout, une ultime déclaration d’humanité.

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