La mairie de Paris va dépenser 332.000€ pour un jardin au Congo-Brazzaville, ce projet fait bondir les contribuables

Posted 30 septembre 2025 by: Admin
La décision d’Anne Hidalgo d’engager 332 000 euros de la mairie de Paris pour financer un projet écologique à Brazzaville, capitale de la République du Congo, fait grand bruit.
Si l’édile parisienne défend un partenariat stratégique autour de l’écologie et de la jeunesse, de nombreux Français dénoncent une dépense jugée inappropriée alors que Paris traverse ses propres difficultés.
Le 22 septembre 2025, la maire de Paris a rencontré le président congolais Denis Sassou N’Guesso. Objectif affiché : renforcer les liens entre Paris et Brazzaville par le biais de projets dans l’écologie urbaine, le sport et la jeunesse. Pour Anne Hidalgo, l’expérience acquise lors des Jeux olympiques de Paris 2024 et l’engagement écologique de la capitale française sont autant d’atouts pour aider Brazzaville dans sa transformation urbaine.
332 000 euros pour un projet écologique en Afrique
Dans ce cadre, la mairie de Paris a annoncé un investissement de 332 000 euros pour le réaménagement d’un jardin à Brazzaville. Le projet prévoit la mise en place de collecte sélective, l’étude de valorisation des déchets alimentaires et l’installation de composteurs électromagnétiques. Une façon, selon Hidalgo, de soutenir un pays qui joue un rôle clé dans la défense des forêts tropicales et dans les négociations climatiques internationales.
Des critiques virulentes en France
Mais cette annonce a immédiatement déclenché une vague d’indignation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes dénoncent une dépense inutile alors que Paris souffre de problèmes de propreté, d’insécurité et de déficit budgétaire. « Pendant que les hôpitaux demandent de l’aide aux citoyens », « Et pour les jardins parisiens infestés de rats ? », ou encore « Les finances de la ville ne seraient-elles pas déjà en déficit ? », peut-on lire dans des réactions acerbes.
Un choix politique qui divise
Pour ses soutiens, ce partenariat s’inscrit dans une logique de coopération internationale et de diplomatie environnementale, où Paris cherche à peser au-delà de ses frontières. Mais pour ses détracteurs, la priorité devrait être de consacrer les ressources aux habitants de la capitale et à l’amélioration du cadre de vie parisien. Cette dépense devient donc le symbole d’une gestion jugée déconnectée des préoccupations locales.