Lio sauvagement agressée devant ses enfants, elle révèle l’impensable : “Il est venu me…”

Posted 15 octobre 2025 by: Admin
Icône des années 1980, Lio reste indissociable de son tube provocateur Le Banana Split. Mais derrière l’image de la chanteuse pop acidulée, se cache une femme marquée par des drames personnels et des blessures profondes.
En 2025, l’artiste se livre comme jamais dans un documentaire bouleversant, évoquant à la fois le suicide de son fils Diego et une agression d’une rare violence. En 1979, alors qu’elle n’a que 17 ans, Lio devient une star instantanée avec Le Banana Split, hymne entêtant et sulfureux de la fin des années 1970. La chanson, au sous-texte ouvertement sexuel, propulse la jeune femme au sommet du hit-parade, mais l’enferme dans une étiquette de “lolita provocatrice”.
Pendant des décennies, ce succès est resté à la fois sa gloire et son fardeau. “Cette chanson a été une porte ouverte aux pédocriminels”, déclarait-elle en 2022, dénonçant avec vigueur la sexualisation précoce dont elle avait été victime.
Malgré son immense notoriété, Lio a dû se battre contre les clichés et la misogynie, refusant d’être réduite à une image fabriquée. Son franc-parler, souvent perçu comme insolent, n’était en réalité qu’un cri d’indépendance.
Le drame absolu : la mort de son fils Diego
En mars 2025, la chanteuse est frappée par l’un des pires drames qu’une mère puisse affronter. Son plus jeune fils, Diego, 21 ans, s’est donné la mort en s’immolant par le feu près de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Une disparition tragique qui a bouleversé la France et révélé la souffrance d’un jeune homme en proie à de profondes détresses psychiques.
Selon son père, Jean-Pierre Bellay, Diego avait subi une “bouffée psychotique délirante” après la consommation de drogues lors d’un séjour en Thaïlande. Lio, dévastée, a tenté de préserver l’intimité de son fils tout en dénonçant la violence du système médiatique et la stigmatisation des troubles mentaux.
Mère de six enfants — Nubia, Igor, Esmeralda, Garance, Léa et Diego — Lio a souvent raconté à quel point sa maternité l’avait sauvée, mais aussi épuisée. Derrière la femme libre, il y a toujours eu la mère protectrice, prête à se battre jusqu’au bout.
“Il est venu me violer…” : le témoignage glaçant de Lio
Dans le documentaire Lio, réalisé par Tristan Le Guillou et diffusé le 15 octobre sur France 2, l’artiste brise un autre silence : celui d’une agression d’une extrême brutalité qu’elle a subie il y a plusieurs années.
“Un jour, je dormais [avec mes enfants] et il est venu me violer… J’étais enceinte de sept mois”, raconte-t-elle, la voix brisée par l’émotion. “Esmeralda s’est réveillée.”
Elle poursuit : “Il a failli fracasser [une de mes filles] pendant que je l’allaitais. Là, ça a été le déclic : je suis partie porter plainte.” Ces confidences, terribles, dévoilent le quotidien d’une femme piégée dans un cycle de violences conjugales, qu’elle a mis des années à fuir.
“Ça a commencé par une gifle qu’il a beaucoup regrettée. La suite a été un enfer…”, confie-t-elle encore, avant d’ajouter avec amertume : “Les hommes m’ont pris tout mon temps pendant trop de temps.”
Une femme blessée mais debout
Ce n’est pas la première fois que Lio se dresse publiquement contre les violences faites aux femmes. En 2003, elle avait été l’une des rares personnalités à condamner ouvertement Bertrand Cantat, après le meurtre de son amie Marie Trintignant. À une époque où le mot “féminicide” n’existait pas encore, Lio avait osé dire ce que beaucoup taisaient, dénonçant la complaisance du milieu artistique.
Aujourd’hui encore, son combat résonne : celui d’une femme libre, brisée mais lucide, qui refuse la fatalité et transforme ses blessures en parole politique.