Première nuit agitée pour Nicolas Sarkozy : ses codétenus font une découverte qui fait le tour du web…

Posted 23 octobre 2025 by: Admin
La première nuit de Nicolas Sarkozy derrière les barreaux n’aura pas été de tout repos. Placé à l’isolement à la prison de la Santé, l’ancien président a vécu une entrée fracassante dans un univers carcéral qu’il ne connaissait jusque-là qu’à travers les discours sur la sécurité et la justice.
Condamné à cinq ans de prison ferme, dont deux avec sursis, pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est devenu le premier ancien chef d’État de la Ve République à être incarcéré dans une prison ordinaire. Depuis le mardi 21 octobre, il occupe une cellule individuelle au quartier d’isolement de la maison d’arrêt de la Santé, à Paris.
Le septuagénaire, conscient du tumulte de la détention, s’est muni de bouchons d’oreilles, averti par le personnel pénitentiaire des cris et bruits nocturnes caractéristiques des lieux. Mais malgré ces précautions, la nuit s’est révélée particulièrement mouvementée.
Une arrivée bruyante et des vidéos polémiques
À peine installé, l’ancien président a été interpellé par des codétenus à travers les murs et fenêtres de leurs cellules. Dans une ambiance tendue, certains se sont contentés d’une salutation ironique, d’autres ont lancé des propos virulents. Des vidéos, filmées clandestinement à l’aide de téléphones portables introduits en détention, ont rapidement circulé sur TikTok, montrant la prison plongée dans le noir et les cris visant directement Nicolas Sarkozy.
Selon Actu Paris et Europe 1, l’une de ces vidéos a été authentifiée. Une fouille a permis de découvrir un téléphone dans une cellule, et trois détenus ont été placés en garde à vue. Une enquête est actuellement en cours pour déterminer les circonstances de ces enregistrements illégaux.
Des réactions politiques contrastées
Ces images ont suscité une vague de réactions. Si certains internautes ont ironisé sur la “chute” de l’ancien président, d’autres ont dénoncé un acharnement indigne d’une démocratie. Parmi les responsables politiques, Marine Le Pen a exprimé son “dégoût” face à la situation : “Je veux croire que des millions de Français ressentent, comme moi, du dégoût”, a-t-elle déclaré.
La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale a rappelé que Nicolas Sarkozy, “enfermé avec exécution provisoire, n’est pas un détenu comme les autres”, soulignant la portée symbolique de cette incarcération.