«Rima Hassan est une Française de papier», accuse Marion Maréchal

Posted 1 juillet 2025 by: Admin #Divers

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Alors que l’Europe peine à s’accorder sur une réponse commune à la crise migratoire, le débat sur l’accès à la nationalité française prend un tour de plus en plus clivant. Ce mardi 30 juin, l’eurodéputée Marion Maréchal a relancé la polémique en dénonçant ce qu’elle appelle une « fabrique industrielle de Français de papier », fustigeant un modèle d’intégration qu’elle juge défaillant.

Invitée de la « Grande interview » sur Europe 1 et CNews, Marion Maréchal a vivement critiqué les procédures actuelles d’accès à la nationalité française, qu’elle estime trop laxistes. Selon elle, la France se serait engagée dans une dynamique de naturalisations massives, sans exiger en retour une véritable adhésion aux valeurs nationales. Elle pointe du doigt une prétendue instrumentalisation de la nationalité par certains élus d’origine étrangère, qu’elle accuse d’utiliser leur mandat contre les intérêts de la République. Un discours qui s’inscrit dans la ligne dure de son parti, Identité Liberté.

Un durcissement déjà amorcé par le gouvernement

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment publié une circulaire visant à encadrer plus strictement les conditions d’accès à la naturalisation. Celle-ci impose désormais un niveau B2 en français, un examen de culture civique, et une durée minimale d’emploi stable. Un tournant voulu comme un filtre plus exigeant, mais qui ne satisfait pas les voix les plus critiques du camp national-conservateur. Pour Marion Maréchal, ces mesures restent insuffisantes pour endiguer ce qu’elle qualifie de « dérive de fond » dans la conception de la nationalité française.

Droit du sang contre droit du sol : le retour d’un clivage idéologique

Marion Maréchal défend une vision restrictive de l’accès à la citoyenneté, fondée prioritairement sur le droit du sang et la naturalisation au mérite. Elle rejette implicitement le droit du sol, considérant qu’il produit des citoyens « administratifs » déconnectés de l’identité française. « On a fabriqué des gens qui ne se reconnaissent pas dans ce qu’est la France, qui ne veulent pas la défendre », affirme-t-elle, dans une attaque frontale contre certains élus LFI comme Rima Hassan ou Sébastien Delogu, qu’elle accuse de loyautés douteuses.

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Une rhétorique qui divise profondément

Cette sortie de Marion Maréchal s’inscrit dans un climat politique marqué par une crispation sur les questions migratoires et identitaires. Tandis que certains saluent un discours « lucide » sur les enjeux d’assimilation, d’autres y voient un glissement vers une vision ethno-culturelle de la citoyenneté. Les critiques dénoncent une essentialisation dangereuse, qui ferait de l’origine un critère premier pour appartenir à la nation. Un retour à une conception exclusive de la nationalité, à rebours des principes universalistes de la République.

Une stratégie politique bien rodée

Cette prise de parole offensive intervient dans un contexte électoral tendu, alors que l’extrême droite espère capitaliser sur la défiance envers les institutions et l’inquiétude face à l’immigration. Marion Maréchal cherche à durcir le ton pour se démarquer et fédérer un électorat soucieux de souveraineté, de sécurité et d’identité. En ciblant directement des figures politiques issues de l’immigration, elle polarise le débat tout en renforçant sa posture de rempart face à ce qu’elle considère comme une dénaturation de la citoyenneté.

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