“Sale gauchiste” : Marina Foïs n’a pas peur des mots face à Audrey Crespo-Mara

Posted 22 septembre 2025 by: Admin
À quelques jours de la sortie de son nouveau film, Marina Foïs a marqué les esprits lors de son passage dans « Sept à huit » sur TF1. Face à Audrey Crespo-Mara, l’actrice a livré des propos puissants sur son identité multiculturelle, son engagement et sa vision du monde, assumant pleinement son franc-parler.
Mercredi 1ᵉʳ octobre, Marina Foïs sera à l’affiche de Moi qui t’aimais, biopic de Diane Kurys dans lequel elle incarne Simone Signoret aux côtés de Roschdy Zem dans le rôle d’Yves Montand. Invitée de l’émission dominicale de TF1, elle a saisi l’occasion pour revenir sur ce rôle exigeant, mais aussi sur des aspects plus intimes de sa vie, dont la mort tragique de son frère Fabio et ses origines familiales. Sa double nationalité franco-italienne et son parcours personnel nourrissent sa sensibilité artistique et son engagement.
“Ma famille est une famille d’exilés”
Interrogée par Audrey Crespo-Mara, Marina Foïs a expliqué qu’elle n’avait « pas d’histoire française » au sens traditionnel. Elle a détaillé ses racines : un grand-père russe, une grand-mère égyptienne, une grand-mère allemande et un grand-père italien, ajoutant que sa mère était la première Française de la lignée. « Être issue de plein de milieux culturels différents, c’est évidemment une richesse. Pour moi, le mélange, c’est une valeur absolue », a-t-elle affirmé, revendiquant avec force cette diversité.
Un plaidoyer pour le mélange culturel
L’actrice a poursuivi sur un ton plus engagé, anticipant les critiques : « On me traitera de sale gauchiste, mais je ne me tairai jamais là-dessus. Oui, je suis pour le mélange. » Elle a illustré son propos en rappelant que la nature elle-même montre les dangers de l’entre-soi, citant la consanguinité chez certaines espèces. Pour Marina Foïs, la peur de l’autre trahit une fragilité identitaire : « Celui qui a peur de la différence, c’est qu’il est très fragile. »
Un message fort et assumé
En concluant son intervention, la comédienne a déclaré : « Moi, je n’ai pas peur que tu ne manges pas comme moi ou que tu ne penses pas comme moi. » Un message qui résonne dans un contexte où les débats sur l’identité et la multiculturalité divisent parfois la société française. Marina Foïs, fidèle à son franc-parler, rappelle qu’au-delà des frontières et des différences, le métissage culturel demeure une force et un espoir de cohésion qu’elle entend défendre sans relâche.