Un scandale dénoncé chez les Bleues après France-Allemagne !

Posted 23 juillet 2025 by: Admin
Elles y croyaient, et la France avec elles. Mais une fois encore, l’aventure des Bleues à l’Euro féminin s’est arrêtée prématurément, brisant les espoirs d’une nation. Pire encore, la désillusion sportive a laissé place à une vague de haine en ligne, mettant en lumière les dérives toxiques des réseaux sociaux.
Tout avait pourtant bien commencé pour les joueuses de Laurent Bonadei. Premières de leur groupe après avoir dominé l’Angleterre et les Pays-Bas, les Bleues semblaient armées pour aller loin dans la compétition. En quart de finale face à l’Allemagne, elles ont rapidement ouvert le score et bénéficié de l’expulsion d’une joueuse adverse, évoluant ainsi en supériorité numérique pendant la majeure partie du match.
Mais la solidité allemande et la pression de l’enjeu ont inversé la dynamique. Après avoir concédé l’égalisation, les Françaises ont cédé aux tirs au but, dans une séance fatale où l’expérience germanique a fait la différence. Un scénario cruel, d’autant plus amer au vu de la physionomie de la rencontre.
Une défaite suivie d’une vague de haine en ligne
Au choc sportif s’est ajoutée une autre épreuve, plus insidieuse : le cyberharcèlement. Très active sur les réseaux, la gardienne de but Pauline Peyraud-Magnin n’a pas mâché ses mots face aux commentaires haineux. « La déception est immense… Mais il y a une chose encore plus dure à accepter que la défaite : c’est la haine », a-t-elle écrit sur Instagram.
Elle dénonce des propos violents, racistes et insultants, qui ont envahi les plateformes sociales dès le coup de sifflet final. Pour la joueuse de la Juventus, exprimer sa frustration est compréhensible, mais « jamais la haine ne devrait avoir sa place dans ce sport », a-t-elle insisté, appelant à un sursaut de respect dans l’univers du football féminin.
Selma Bacha dans l’œil du cyclone
Parmi les cibles les plus attaquées : Selma Bacha, à qui des internautes reprochent de ne pas avoir participé aux tirs au but, et d’avoir estimé après le match que la qualification de l’Allemagne n’était pas méritée. Face à la violence des réactions, la Lyonnaise a choisi de répondre avec pudeur et dignité.
« Je n’ai pas de réponse à donner à la méchanceté », a-t-elle écrit, avant d’ajouter : « Ce n’est pas une question de revenir plus fortes. C’est une question de revenir plus justes. » Un message sobre, mais fort, qui vise à calmer les esprits et rappeler que, derrière chaque joueuse, il y a une personne.
La résilience comme seule riposte
Face à cette double peine — échec sportif et lynchage virtuel —, les joueuses tentent de se reconstruire. Pauline Peyraud-Magnin a tenu à conclure son message sur une note d’espoir : « Dans le sport, il y a des hauts et des bas. Mais une chose est sûre : on ne triche pas. On joue avec le cœur, toujours. »
Elle affirme que l’équipe reviendra « plus unie, plus forte, avec un esprit de revanche ». Malgré les critiques et la déception, les Bleues veulent encore croire en leur avenir, porter le maillot tricolore avec fierté et, surtout, continuer à jouer pour inspirer les générations futures.