Une femme sauve un cerf après un accident de voiture, il la tue douze ans après
Posted 26 novembre 2025 by: Admin
Son histoire était celle d’une passion sincère pour les animaux, mais elle s’est achevée dans des circonstances aussi brutales que tragiques.

Jodie P., 64 ans, grande amoureuse de la faune sauvage, a perdu la vie le 15 novembre dans l’Ohio après avoir été attaquée par un cerf qu’elle élevait depuis des années. Un drame qui rappelle la dangerosité de certaines espèces, même lorsqu’un lien affectif semble s’être créé.
Selon la chaîne locale WSYX, Jodie P. a été mortellement blessée par le cerf mâle qu’elle gardait dans son enclos, après que l’animal se soit échappé. Les policiers arrivés sur place ont dû abattre l’animal pour sécuriser la zone, une décision aussi nécessaire que douloureuse dans un contexte dramatique.
L’histoire entre Jodie et les cerfs remontait pourtant à longtemps. Tout avait commencé lorsqu’elle avait trouvé une biche agonisante, percutée sur une autoroute de l’Ohio. À ses côtés, un jeune faon, qu’elle avait recueilli et baptisé Wheezer. Ce geste fondateur avait marqué le début d’une relation hors norme avec l’animal.
Un lien exceptionnel immortalisé sur les réseaux sociaux

Sur Facebook, Jodie partageait régulièrement des photos attendrissantes de Wheezer :
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le cerf vautré sur son canapé,
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allongé à ses côtés sur le lit,
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vêtu d’un costume de Noël pour les fêtes.
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En 2015, dans une interview, elle expliquait que Wheezer était “comme un gros chien”.
Pourtant, les cerfs mâles de Virginie – espèce très répandue en Amérique du Nord – sont loin d’être inoffensifs : un poids pouvant atteindre 170 kg, une envergure dépassant deux mètres, et surtout un comportement potentiellement agressif, surtout en période de rut.
« Elle connaissait les risques » : le message poignant de sa fille

Après le drame, sa fille Jennifer a tenu à remettre les choses en perspective. Dans un long message publié sur Facebook, elle rappelle que sa mère était officiellement agréée pour s’occuper de ce type d’animaux, parfaitement consciente des dangers.
« Elle connaissait les risques liés à la détention de cerfs. Elle a travaillé dans le comté de Belmont pour secourir et aider de nombreux animaux tout au long de sa vie », écrit-elle.
Elle ajoute : « C’est une tragédie terrible. Nous demandons le respect ainsi que le temps nécessaire pour faire notre deuil. »
Une tragédie qui interroge sur la cohabitation avec les animaux sauvages
Ce drame soulève, une fois encore, la question de la limite entre amour des animaux et proximité dangereuse avec une espèce sauvage.
Même apprivoisé, même élevé au biberon, un cerf reste un animal au comportement imprévisible, doté d’une puissance physique considérable. Les experts rappellent régulièrement que l’instinct, les hormones ou la peur peuvent déclencher une réaction violente sans signe annonciateur.







