Voici comment retirer de l’argent de son assurance-vie sans payer d’impôt

Posted 29 septembre 2025 by: Admin
L’assurance-vie est l’un des placements préférés des Français, mais son fonctionnement reste parfois méconnu. Notamment en ce qui concerne les retraits, qui obéissent à des règles fiscales précises. Voici ce qu’il faut savoir pour optimiser ses rachats partiels et limiter, voire éviter, l’impôt.
Tout retrait sur une assurance-vie entraîne l’application d’un prélèvement forfaitaire unique, composé de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux (17,2 %).
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Avant 8 ans : le taux est de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
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Après 8 ans : il tombe à 24,7 % (7,5 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux), pour les sommes inférieures à 150 000 €.
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Des cas d’exonération existent, par exemple en cas de licenciement, de mise à la retraite d’office ou de liquidation judiciaire. Toutefois, les prélèvements sociaux restent toujours dus.
Un abattement fiscal après 8 ans
L’un des grands atouts de l’assurance-vie apparaît après 8 années d’épargne. Un abattement fiscal s’applique sur les retraits :
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4 600 € pour une personne seule,
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9 200 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune.
En dessous de ce seuil, aucun impôt n’est prélevé sur les gains retirés, seuls les 17,2 % de prélèvements sociaux restent dus.
La stratégie pour éviter l’impôt
Pour profiter pleinement de cet abattement, il est possible d’étaler ses retraits :
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Effectuer un retrait inférieur à 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple) avant la fin de l’année civile.
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Refaire la même opération dès le 1er janvier, puisque l’abattement est remis à zéro chaque année.
Ainsi, un épargnant peut retirer chaque année une somme limitée sans payer d’impôt sur les gains, tant qu’il respecte le seuil et que son contrat a plus de 8 ans.
Une épargne à long terme
Même si ces mécanismes permettent d’alléger la fiscalité, l’assurance-vie reste avant tout un placement conçu pour le long terme. Elle vise la constitution d’un patrimoine, sa transmission et l’optimisation de la fiscalité successorale. Les rachats doivent donc être planifiés avec soin, pour ne pas réduire les bénéfices futurs du contrat.