Pierrette la tortue, jetée à la poubelle, recueillie in extremis par l’agent du centre de tri de Rouen

Posted 11 juillet 2025 by: Admin
Au milieu des déchets et des emballages, une petite vie s’accrochait encore. Le 2 juillet dernier, Pierrette, une tortue terrestre, a été retrouvée vivante dans une benne à ordures du centre de tri du Smédar, au Grand-Quevilly. Un sauvetage in extremis qui a bouleversé les agents sur place.
Alors qu’ils triaient les déchets recyclables comme chaque jour, les agents du centre de tri du Smédar ont eu la surprise de découvrir une tortue vivante au fond d’une poubelle. Pierrette, comme ils l’ont baptisée, avait été abandonnée là, dans un environnement mortel. Grâce à leur vigilance, l’animal a pu être extirpé à temps, soigné, nourri et placé en sécurité. Un acte de réactivité qui lui a sans doute sauvé la vie.
Un rappel essentiel sur le tri… et le bon sens
Dans un message posté sur Facebook, le Smédar a dénoncé cet acte avec fermeté. « Déposer un animal vivant dans une poubelle ? C’est impensable et inacceptable », écrit l’organisme. Le rappel est clair : seuls les emballages, cartons et papiers doivent être jetés dans le bac jaune. Les agents qui manipulent ces déchets ne s’attendent pas à y croiser des êtres vivants, et leur sécurité peut également être compromise.
Une pratique choquante, mais hélas pas isolée
Ce n’est pas la première fois que les équipes du Smédar sont confrontées à de telles découvertes. En décembre dernier, elles avaient déjà retrouvé un cadavre de mouton parmi les déchets, une scène qui avait provoqué l’indignation. Ces abandons, qui mêlent cruauté et inconscience, mettent en lumière une réalité encore trop présente : certains n’hésitent pas à se débarrasser de leurs animaux comme de simples détritus.
Pierrette en quête d’un nouveau foyer
Après avoir échappé au pire, Pierrette est aujourd’hui hors de danger, mais elle attend désormais une nouvelle famille d’accueil, capable de lui offrir les soins et l’attention qu’elle mérite. Des structures existent partout sur le territoire pour prendre en charge les animaux en détresse, rappelle le Smédar. Il est inacceptable de les condamner à une mort lente et violente, enfermés dans des sacs-poubelle.
L’indignation et la responsabilité collective
Ce type d’affaire réveille une émotion forte, mêlée de tristesse et de colère. Il revient à chacun de prendre ses responsabilités lorsqu’il s’agit d’un être vivant, aussi petit ou silencieux soit-il. La sensibilisation reste primordiale, mais le respect fondamental du vivant, lui, ne devrait jamais être optionnel.